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En direct de la Bulle

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11 février 2007

Christian Chesnot : « Petit miraculé »

Le journaliste Christian Chesnot, connu pour avoir été pris en otage en 2004 en Irak avec son confrère George Malbrunot, est venu donner une conférence aux élèves du l’IUT de journalisme de Cannes. La rencontre s’est déroulée vendredi 9 février, au collège International de la Bocca.

Aujourd’hui Christian Chesnot est journaliste au service étranger de Radio France International. Jusqu’ici, son parcours dans la profession  n’a rien d’ordinaire. Retour dans les années 1990, au commencement de sa carrière.

christian_chesnot

Après des études au CFJ(1) et à l’IEP(2) de Paris, Christian Chesnot s’en va au Caïre, en Egypte. Pendant un an et demi, il est le correspondant de plusieurs journaux français. Il part ensuite dans la capitale jordanienne, Amman, où il travaille en free-lance de 1999 à 2004. « En free-lance, on touche à tout, on a une souplesse que n’ont pas les correspondants » précise t-il. Mais Amman c’est aussi une solution stratégique, une région où il y a beaucoup d’actualités, mais pas assez de journalistes pour les traiter. « J’ai choisi Amman car c’est un carrefour duquel on peut couvrir plusieurs pays. » Là-bas, il suit la seconde Intifada, le retrait israélien du Sud du Liban, la visite du Pape Jean-Paul II en Terre Sainte...

En tant que journaliste, Christian Chesnot se doit de rester neutre et de transmettre la réalité. Mais la violence et les injustices qui existent parfois au Moyen-Orient peuvent faire naître une certaine subjectivité. Face à cette faiblesse journalistique, qui n’est qu’une qualité humaine : la compassion, Christian Chesnot a son remède : l’honnêteté. « Parce qu’on ne peut pas être vraiment objectif, on doit pouvoir critiquer les deux camps, avoir une indépendance de jugement et témoigner de ce que l’on voit. Je pense que le concept le plus opérationnel, c’est l’honnêteté ».
C’est pendant  cette période que l’évènement tragique se produit. Le 20 août 2004, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, un confrère avec lequel il travaille de temps en temps, sont enlevés par l’armée islamique, en Irak.  « On savait qu’on était dans une zone à risques. D’un coup tout bascule, on passe du statut d’homme libre au statut de prisonnier. Peu à peu, on rentre dans la captivité »  confie le journaliste. Les deux hommes seront retenus pendant 124 jours jusqu’au 21 décembre 2004.  A l’époque Christian Chesnot a 37 ans et parle quelques mots d’Arabe. Ils lui permettent de dialoguer avec ses ravisseurs. « Nous n’avons pas été maltraités » précise t-il,
« on pouvait se laver et ils nous ont même donné des brosses à dents. »
Leur libération, en décembre 2004 reste encore mystérieuse. Douze millions d’euros auraient été versés pour que les journalistes rentrent sur le territoire national.  La France nie. Alors, transfert d’argent ou pas ? « On sait qu’il y a eu transition, on n’a pas été libérés par hasard. La France a une tradition, elle va chercher ses otages. D’autres pays, comme l’Angleterre, ne font pas ça ».

Depuis son retour, Christian Chesnot a un C.D.I. à Radio France International, mais cela faisait longtemps qu’il voulait rentrer : « Avant la prise d’otage, j’avais déjà l’intention, pour des raisons personnelles, de revenir en France. Trouver un poste fixe. Après, on m’en a proposé un. Ca aurait été presque indécent de refuser». Christian Chesnot est passé du free-lance où il était complètement autonome, à un travail dans une entreprise. Le changement ne le dérange pratiquement pas : « J’ai toujours une sorte d’indépendance. Mais en tant que salarié, je suis obligé de suivre une logique. Mais au fond ça fonctionne pareil ».

Christian Chesnot est fataliste et avoue qu’il n’ira probablement plus en Irak parce que c’est devenu trop dangereux. Mais depuis 2004, il est déjà retourné en Syrie et aussi au Liban. Sa mésaventure « fait partie des risques du métier de journaliste » qu’il n’est pas prêt d’abandonner malgré les grosses frayeurs qu’il lui a procuré. Aujourd’hui, Christian Chesnot est considéré comme un spécialiste du Moyen-Orient et a écrit de nombreux ouvrages en la matière comment, entre autres, Les Palestiniens 1948-1998.

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26 janvier 2007

La Quarantaine a quelques côtés cruels…

Pour voir ce qu’est la Quarantaine, il suffit de franchir les portes de la galerie Norbert Pastor à Nice. Du 27 janvier au 17 mars, cette exposition regroupe les œuvres de trois artistes contemporains : Natacha Lesueur, Marie-Eve Mestre et Bruno Pelassy. Dessins, photographies, peintures ou encore installations, tout est à portée de vue dans cette galerie en vogue de la rue Valperga. Quarantaine, c’est la sixième exposition qui s’y déroule, en huit mois d’existence seulement.

Du trio, Natacha Lesueur est la plus connue. Elle a déjà, entre autres, exposé dans de nombreuses galeries, en Suisse, en Allemagne et en France bien sûr. Ici, elle présente des œuvres faites entre 2000 et 2005.

Parmi elles, des photographies d’hommes endormis. Sur eux, le sommeil paraît doux et enjoliveur, leur laissant au visage des traces de fleurs, de plumes ou de feuilles. Pour elle, le corps est une surface d’inscription, tant pour ces plantes qui s’immiscent sur les dormeurs, que ces traces de tasses sur le corps, nu, d’un autre jeune homme. Quarantaine, c’est le nom d’une de ses photographies. Un homme torse nu, avec un casque sur la tête. Il est jeune, la quarantaine, ça n’est pas son âge. C’est plutôt la trace rouge, une brûlure, qu’il a sur la moitié supérieure de son corps, la trace de l’isolement, l’exclusion.

Natacha Lesueur a aussi un vilain péché… Elle joue avec la nourriture. Sur le casque de l’homme, le mot Quarantaine est inscrit à partir de glace royale, déposée avec un cornet de pâtissier. Sur un autre cliché, des lunettes noires sont recouvertes de crème bleue et rose, à la façon d’une bombe de carnaval.

Art sexuel

Mais l’exposition a aussi un côté sexuel. Cette facette, c’est Marie-Eve Mestre qui l’apporte. De nombreux dessins à l’encre sur papier représentent des femmes dans des positions aucunement ambiguës. Une d’entre elle se masturbe d’une main, la seconde se reposant sur un squelette de crâne. Une autre représentation est celle d’une petite fille, assise sur un lit, les jambes écartées, et fixant l’observateur droit dans les yeux. Dans chacun des ces dessins, les personnages portent des masques. C’est la façon de l’artiste d’intégrer la tendance de notre société à la chirurgie esthétique. Les fonds des dessins ressemblent parfois à des seins représentés juste par un cercle et un point au centre. Ces encres sur papier sont très précises, les formes sont belles et détaillées.

Collages cruels

Côté cruel de la Quarantaine aussi. Dans un premier temps dans les cadres Marie-Eve Mestre qui sont des collages effectués sur des dessins tirés des histoires de Martine (Marlier). Deux petites filles jouent au tennis avec une tête d’homme, un chien se retrouve avec un menton humain. Martine lèche, avec sa nouvelle langue, la bouche d’un de ses petits camarades qui, lui, se voit doté d’un nouveau regard, vicieux.

Bruno Pelassy apporte aussi son grain de sel dans ces références « gores » de l’exposition. Des têtes d’hommes et de femmes, chacune atrophiée. Un œil en moins, un morceau de bouche mangé, la moitié d’un nez disparue...Ces dessins-là sont, pour le coup, beaucoup plus simplistes. Juste du crayon sur une feuille, pas de fond. Ces têtes auraient pu être dessinées par un adolescent faisant l’apologie de la laideur et de l’anomalie. Bruno Pelassy, c’est aussi plusieurs réalisations à bases de perles de verre et de cristal. Des colliers qui entourent des bras de velours, une couronne sur la tête d’un renne empaillé…

On l’aura compris, ce n’est pas parce que leur art se ressemble que Natacha Lesueur, Marie-Eve Mestre et Bernard Pelassy sont tous les trois réunis dans cette galerie. Ces artistes se sont connus, et cette exposition, c’est le moyen pour Norbert Pastor, de rendre hommage à Bruno Pelassy, mort en 2002. Sans cette fin précoce, il aurait 40 ans en ce moment. Une explication du titre de l’exposition ? Peut-être une de plus. En tout cas, la Quarantaine est faite de strass, sexe et cruauté.

18 janvier 2007

Extraits de Cashback

18 janvier 2007

Cashback coup de coeur

Ce film de Sean Ellis est sorti le 17 janvier 2007. Sean Ellis c'est un grand photographe de mode, il est donc amené à faire ressortir la beauté à travers ses images. En ce qui concerne Cashback, le pari est réussi. J'ai rarement vu un film aussi bien filmé, où chaque cadrage est intéressant et fait passer une émotion.
Ce long-métrage en était au départ un court de dix-huit minutes, filmé dans les rayons du supermarché Sainsbury (lieu principal de rencontre des personnages du film).

cashback2

Cashback c'est l'histoire d'un étudiant aux beaux-arts qui, après une séparation amoureuse difficile, n'arrive plus à dormir. Il gagne huit heures chaque jour, "un tiers de vie" comme il dit. Pendant ce temps Ben se met à travailler dans un supermarché : Sainsbury. Ses collègues, jeunes aussi, sont délirants, à l'affût de la moindre blague ou connerie et complètement décalés. Son manque de sommeil lui donne parfois l'impression de vivre dans un monde irréel. Ben se met à arrêter le temps. Pendant cette pause, ce suspens, il dessine les courbes féminines des clientes du magasin. Des centaines de dessins...

             cashback1
Cette comédie dramatique porte bien son nom, en sortant du cinéma, on ne sait plus si c'est un film comique ou triste. Les dialogues et les images sont d'une beauté incomparable. Au fond, certains passages pourraient faire clichés, mais ils rendent mieux que nul par ailleurs. Le réalisateur trouve la beauté et la montre. La bande originale elle aussi est parfaitement bien choisie. On sent l'âme de l'ancien photographe qui arrive à rendre tous ces gens uniques et intéressants. C'est un des rares films qu'on a envie de revoir à peine sortis de la salle...Cashback est un film exceptionnel.

Pour faire un petit tour sur le site du film : http://www.cashback-lefilm.com/.

17 janvier 2007

Blofled en avant-goût


Blofeld live concert
envoyé par funkybrother

Plutôt sympa non?

Pour en voir plus : http://www.myspace.com/blofeld 
ou

www.blofeld.free.fr/

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17 janvier 2007

Blofeld revient !

blofeldVous ne les connaissez peut-être pas encore. Et bien sachez que vous ratez quelque chose. Ce groupe de musique de la région met le feu dans tous ses concerts. Et le plus important, c'est qu'ils reviennent sur la scène de la MJC Picaud le 2 mars 2007.

C'est la salle de leur premier concert, la première fois où ils ont tous les cinq été réunis. C'était pour les tremplins musiques amplifiées 2006. Le groupe aux influences rock, pop, funk avait, en une seule soirée, blacky_remporté le prix du public et le prix du jury. Belle performance bien méritée. Depuis ses débuts fort prometteurs, Blofeld ne s'est jamais arrêté : concerts à Draguignan, Acropolis, Peymenade, au Volume...Toujours aussi bons, aussi bien. La voix de Blacky qui passe du grave à l'aiguë avec une grande ficilité, est un régal pour nos oreilles, le guitariste Sammy s'emporte sur des solos géniaux, Julien le batteur se déchaîne et il en va de même pour tous les membres de groupe. Super ambiance sur scène pour un public ravi. C'est donc avec un grand plaisir que j'informe les petites âmes qui se perdent parfois sur mon blog que Blofeld revient en mars à la MJC. Ce qui est sûr, c'est que j'en connais un paquet qui seront présents au rendez-vous, moi comprise....

16 janvier 2007

Anna Gavalda au cinéma

Non pas elle...son livre, et si je puis dire, son chef d'oeuvre Ensemble c'est tout. ensemble_c_tout_couverture
L'adaptation cinématographique sera réalisée par Claude Berri et mettra une nouvelle fois sur le devant de la scène Audrey Tautou, accompagnée par Guillaume Canet. Le tournage débutera au mois de mars.
Le livre d'Anna Gavalda, sorti en 2004 avait connu un succès énorme, on verra bientôt (en mars) s'il en sera de même pour le film.
A l'origine, c'était la belle Charlotte Gainsbourg qui avait été choisie pour ce rôle, mais un accident de ski a modifié le programme. Claude Berry qui a fait appel à Ludivine Sagnier et Audrey Tautou à finalement choisi cette dernière, actuellement dans les salles avec Hors de prix.

audrey_tautouguillaume_canet

Ensemble c'est tout, c'est l'histoire de quatres destins qui vont se croiser. Ces destins, ce sont ceux des quatres personnages principaux : Camille (Audrey Tautou), Philibert ( Laurent Stocker) Franck (Guillaume Canet) et sa grand-mère.  Amours, humours, enguelades...le livre et très attachant et mérite parfaitement le succès dont il a fait l'objet. Le livre est bourré d'acharnement, questions existentielles, mais écrit avec beaucoup d'humour, d'humanité et de réalité dans la plume. Que du bonheur. Il est bien sûr conseillé de lire Ensemble c'est tout avant d'aller le voir au cinéma...Au moins, vous ne serez pas déçus.

15 janvier 2007

Carla Bruni encore

Le nouvel et second album "No promises" de l'ancienne mannequin est disponilbe depuis le 15 janvier. Son premier, c'était "Quelqu'un m'a dit" qui avait été largement apprécié par le public en étant double disque d'or.

carla_bruni

Pour ce nouvel opus, Carla Bruni a fait appel une nouvelle fois à l'ancien de Téléphone : Louis Bertignac. Les textes sont inspirés de nombreux poètes et écrivains anglais comme William Butler Yeats, Wystan Hugh Auden ou encore Dorothy Parker.
La "mise en musique", elle l'a elle-même faite. C'est à ce titre qu'elle se donne la qualité de songwritter. La chanteuse reconvertie chante cette fois-ci en anglais. Les accords de guitares sont doux, comme à son habitude, et la voix de la chanteuse toujours autant mystérieuse et charmeuse.


Pour écouter quelques uns de ses nouveaux titres ou regarder ses clips, rendez vous sur son myspace : http://www.myspace.com/carlabruni.

14 janvier 2007

Lavage de cerveau

Sarkozy...

Je sais bien que je n'arrange pas les choses en en reparlant une fois de plus.
Coup de gueule aux médias, encore un...
Marre des émissions télé, radio ou on entend quarante fois dans la question et autant dans la réponse le nom de Nicolas Sarkozy. Les bulletins d'infos qui commencent par ces même deux mots. On peut parler du bipartisme des médias avec Ségo/Sarko, mais j'ai l'impression que l'étau se ressert et ce sur la seule et unique personne de Sarko. Lavage de cerveau, bourrage de crâne. Pourrait-on croire qu'on peut oublier son nom pour nous le répéter sans cesse à ce point-là? Moi je ne pense pas et cette acharnement médiatique devient insupportable. Plus envie de regarder les infos, parcequ'on sait déjà de quoi on va parler, plus envie de supporter ou de critiquer ce ministre de l'Intérieur qui fait sa promotion depuis plus d'un an. Marre d'entendre les gens le plaindre parcequ'il est caricaturé plus que quiconque.
Cet article, je le sais, ne correspond pas à cette philophie de saturation, mais ca sera l'unique article de ce blog où j'aurais mentionné son nom. D'aileurs c'est la fin, plus envie d'en parler d'avantage, c'était juste un cri de désespoir de plus sur la toile.

PS: Cet article n'est pas illustré pour des raisons évidentes...

11 janvier 2007

« C'est trop beau pour être honnête »

En début d'après-midi, sur France 2, c'est l'heure Jean-Luc Delarue avec Toute une histoire. L'émission a souvent des airs de C'est mon choix et est parfois redondante et molle. Mais ce jeudi 11 janvier, Jean-Luc met sur le tapis un sujet assez intéressant : les manipulateurs.

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Ils ne sont pas ceux qu'on croient. Sont tout gentils même trop gentils, puis soudain méchants, trop méchants...
La victime d'un bon manipulateur ne s'en rend pas compte, au contraire, il l'a culpabilise.
Dans l'émission, les ex-femmes, ex-copines ou femmes de ces manipulateurs témoignent.
Elles ont tout accepté : greffer leur foie, la vie à trois, les coups, les insultes, prêter de l'argent...

Hannah est présente à l'émission. Elle et deux autres filles se sont faites manipulées, en même temps, par le même homme. Après des années de silence et de perdition, aidées de leur famille, elles ont porté plainte. Leur famille étaient là, elles ont eu de la chance. D'autres victimes présentes sur le plateau rappellent que l'homme manipulateur isole sa compagne. Plus d'amis, plus de familles, personne à qui parler et se plaindre.
L'homme en question est mort aujourd'hui, il s'est suicidé dans sa cellule avant son procès.
Pour Hannah, c'est du passé, même s'il reste obligatoirement des marques. Pour d'autres le problème reste entier.

Sur le plateau, Karine a une révélation, elle n'avait jamais vraiment réalisé ce que son mari faisait avec elle. Elle est mère de quatre enfants et mariée depuis quinze ans. Ca fait cinq ans qu'il la trompe avec une femme dont il a eu un enfant. L'homme passe un jour chez l'une, un jour chez l'autre. Sa vraie femme, jusque là, a accepté et, tous les jours, l'attendait avec un bon repas. Et tous les jours, elle espérait qu'il revienne vers elle et la choisisse. Là, maintenant, elle dit avoir compris son petit jeu, mais n'espère plus rien de lui. Il faut néanmoins préciser que Karine a déjà essayer de se séparer de son mari. Seulement il n'a pas voulu, et avec quatres enfants, un divorce en force, ça n'est pas très conseillé.

Les manipulateurs sont partout, et parfois ne se rende pas compte du mal qu'ils font aux autres. C'est une maladie. Ils ne font pas d'efforts pour se faire aimer de la famille et des amis de leur conjoint pour l'isoler. Ils sont adorables puis d'un coup, deviennent agressifs, méprisants...
Je pense que tout le monde pense que quelqu'un de son entourage ressemble à ce portrait robot...et pas forcément un homme.
S'il n'y avait que des femmes sur le plateau, c'est parcequ'elles ont moins de difficultés à en parler. Beaucoup d'hommes sont aussi dans cette situation et gardent le silence, ont honte...

9 janvier 2007

3615 TTC

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La « Bande de mecs sympas » est française et vient de Paris : la ville des mecs classes (Paris, Paris). Et ces mecs ou plutôt ces MCs, ce sont : Tido Berman, Teki Latex et Cuizinier. Ils sont accompagnés par DJ Orgasmic, Para One et Tacteel.
Le groupe a sorti son premier album intitulé « Ceci n'est pas un disque » en 2001.
Ils enchaînent un an plus tard avec « Cadavre exquis » et avec « Bâtards sensibles » en 2005.

Même les anti-rap peuvent les aimer car, leur rap, c'est une caricature. Leur musique sort de l'ordinaire. Les paroles sont crues mais s'écoutent comme de la poésie.
Ils manient et remanient les mots comme s'ils les avaient inventés et arrivent à nous faire écouter et aimer des chansons avec des « putes » et « bites » partout. Leur rap a un côté misogyne certes, mais font ça avec talent... Ils sont quand même les seuls à avoir dédié une chanson aux problèmes menstruels des demoiselles (Du sang sur le dancefloor).

Aujourd'hui, place à un nouvel album. Voici 3615 TTC.
Des chansons qui résonnent comme des hymnes. Plus de musique, peut-être un peu TTCmoins de paroles, mais on sent que le talent est là, bien incrusté.
Aujourd'hui les MCs se sont fait un nom. Et quel nom! On les demande et on en redemande, on serait presque capable de faire ce qu'ils demandent pour qu'ils restent encore un peu.
Ils sont surbookés, ne vont « jamais en vacances » (Travailler), ne répondent plus au téléphone (Téléphone) car ils ont « révolutionné l'industrie du disque ».

Pour le petit dernier, TTC fait un coup marketing : cinq pochettes différentes sont disponibles. Et ce n'est en aucun cas parce que le contenu du disque est faible.
Pour les fans de la Côte (ou d'ailleurs), bonne nouvelle, TTC est en concert au théâtre Lino Ventura à Nice le 16 mars 2007.

Dernière chose, TTC ne se télécharge pas, il s'achète. Le prix tourne autour de 15 euros pour treize titres qu'on ne se lasse pas d'écouter.
« T'as cru qu'on allait s'arrêter un jour? Avec le peu qu'on a fait on sera la vie en boucle », c'est tout le mal qu'on vous souhaite...

Passez sur leur myspace pour écouter quelques titres : http://www.myspace.com/inbedwithttc


6 janvier 2007

L’effet papillon

A chaque éléction on y repense...

matin_brun

Matin brun, c’est l’histoire de deux garçons embarqués dans les règles de l’autoritarisme.

Une seule couleur de chien autorisée, puis une seule pour les chats…Les lois vont  s’élargir de telle manière que personne ne pourra plus être en règle ou non coupable.

Matin brun, c’est l’histoire de deux hommes qui vont se rendre compte combien ils ont été manipulés. Il aurait fallu réagir, se rebeller avant, car maintenant, il est trop tard pour pouvoir s’en sortir.

En seulement dix pages, ce livre de Franck Pavloff remet toute notre société en question. Racistes, élitistes, ils vont tous devenir les perdants de leur propre jeu.

Un livre qui pousse les gens à se motiver et s’investir pour leurs libertés. Car il ne faut pas croire que tout nous est dû.

5 janvier 2007

Marly-Gomont en virtuel

Vous vous rappellez sans doute du clip qui a été rendu connu grâce à Internet : Marly-Gomont.

Le rappeur Kamini qui vient d'un petit village de l'Aisne rendu connu avec son rap de la campagne. Il est passé dans un reportage au JT de 13 heures à TF1 et son single est ensuite sorti dans les bacs le 13 novembre.

Aujourd'hui il fait l'objet d'une adaptation virtuelle. Cette vidéo a été réalisée par des joueurs de World of warcraft. Ils ont fait bougé leurs personnages au son de Kamini. Pas mal...


World of Kamini
envoyé par jokijok81

29 décembre 2006

Cézanne ouvre-toi

Petite visite guidée dans le dernier atelier de Paul Cézanne, l’atelier des Lauves à Aix-en-Provence. C’est l’endroit, où semble-t-il, on ressent avec le plus d’intensité la présence du peintre. De 1902 à 1906 le célèbre impressioniste a travaillé ici, à quelques kilomètres du centre aixois. Cette petite maison, il l’avait faite construire spécialement pour son travail.

Son atelier, c’est  une grande pièce avec une baie vitrée recouvrant presque totalement un mur. Celle-ci laissait rentrer une lumière naturelle mais indirecte (le soleil ne passait jamais devant la fenêtre, juste les rayons la transperçaient). Les murs sont gris. Il les a lui-même peints, car, selon lui, un bon peintre doit d’abord savoir peindre du gris.

En 1921, après la mort de l’artiste, c’est Marcel Provence qui rachète la maison pour la préserver des requins de l’immobilier. Aujourd’hui, cent quatorze donateurs américains participent à cette sauvegarde. C’est eux qui ont permis à ce que l’atelier soit légué à l’université d’Aix-Marseille.

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Le travail de Cézanne, ce sont beaucoup de paysages, de la Sainte-Victoire notamment, des natures mortes et aussi les fameuses Grandes Baigneuses, tableau peint dans l’atelier des Lauves.

Les fruits de ses toiles n’étaient pas posés au hasard. Cézanne mettait beaucoup de temps pour les organiser et effectuer la mise en scène. C’était d’ailleurs pour ça qu’il utilisait des fruits et non pas des fleurs par exemple. Les rares fleurs qu’il a peintes étaient des fausses. Au moins, elles ne se fanaient pas.

Il trempait souvent les tissus qu’il allait représenter dans du plâtre, et les façonnait ensuite à sa façon, avec des lignes bien droites.

Cézanne, paraît-il, était très timide et pudique. Son atelier nous livre le modèle des Grandes Baigneuses : il ne s’agirait en fait que d’un pantin en bois. A y regarder de plus près, la ressemblance entre les demoiselles et la marionnette est flagrante.

Tout au long de sa vie, Cézanne aura peint environ 3000 toiles. Le tiers est actuellement exposé aux Etats-Unis. Mais de son vivant, et aussi bizarrre que cela puisse paraître, le peintre ne vivait pas du tout de son travail, mais de l’héritage que lui avait laissé son père, mort en 1886.

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La Sainte-Victoire, qui a inspiré de nombreux tableaux à Cézanne

Renseignements : www.atelier-cezanne.com.

21 décembre 2006

Espoir au Turkménistan

Après la diffusion du reportage sur le Turkménistan il y a quelques mois à Envoyé Spécial, nous sommes un peu moins incultes quant à la situation dans ce pays.

C’est pourquoi, aujourd’hui, certains d’entre nous on dû se réjouir en apprenant que le dictateur turkmène était mort. Se réjouir, le mot est peut-être fort ? En fait...non, et c'est même la moindre des choses. Un dictateur en moins, ça ne fera de mal à personne…

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Après 21 ans de dictature, Saparmourat Niazov a succombé, ce matin, à une crise cardiaque. Ses funérailles auront lieu dimanche 24 décembre.
Depuis le jour où Niazov s’était nommé président à vie, le Turkménistan a vécu dans une période d’ignorance sans pareil. Un des exemples le plus frappant est la nouvelle religion créée par le dictateur : un culte fondé sur l’Islam, mais où Niazov, et non plus Mahomet, aurait reçu les paroles divines… Le «président prophète », voici le nom qu’il se donnait. On a souvent du mal à s’imaginer que des gens puissent vivre dans une telle méconnaissance du monde extérieur, pourtant, c'est la réalité. Le reportage passé sur France 2 l’avait d’ailleurs bien fait remarqué : mensonge, torture, culte de la personnalité…c’était le quotidien de ces turkmènes.

Soulagement, peut être pas…
Heureux d’avoir appris la mort de ce dictateur d’accord, mais nous devons surtout être inquiets pour sa succession… Le gouvernement a annoncé qu’il n’y aurait aucun changement dans la politique du pays et un président par intérim aurait déjà été désigné. Il s’agirait de l’ancien vice-premier ministre : Kourbangouli Berdimoukhamedov. Pour l’instant la date de la décision du futur président a été fixée au 25 décembre 2006. Il ne reste plus qu’à espérer que le suivant ne sera pas aussi terrible…


18 décembre 2006

Encore du Renaud !

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« Rouge Sang », c’était l’album le plus attendu de l’année. Sorti le 2 octobre dans les bacs, le nouveau disque de Renaud regroupe seize titres.

De chansons douces, voire tristes, il passe à des tubes polémiques comme «Les bobos » ou « Elle est facho ».
« Rouge sang », c’est aussi une multitude de thèmes : corrida, politique, addictions… L’auteur interprète est définitivement engagé. Porte-parole des soixante-huitards avec « Crève salope » et ancien ami de Coluche, il avait, après sa mort, écrit l’album « Putain de camion ». A travers ce vingtième album, Renaud montre qu’il n’a pas perdu son ton râleur et ses idées de changement. Au contraire, il a « retrouvé son flingue » : le pouvoir des mots.

Une nouvelle fois papa, à l’âge de 54 ans, Renaud a aussi donné une dimension familiale à son album. Une chanson écrite pour son petit dernier, Malone, mais aussi de nombreux titres dédiés à sa femme, Romane. Renaud, est heureux, amoureux, mais toujours nerveux et énervé, et c’est bien pour ça qu’on l’aime…

Pour savoir quel bobo vous êtes, répondez au test de Renaud : http://www.rougesang.fr/quizz/quizz.html.

15 décembre 2006

Le cinéma ment

La mode sur les grands écrans en décembre, c'est de se faire passer pour ce que l'on n'est pas.

Deux exemples dans les cinémas ce mois-ci : Prête-moi ta main
 d'Eric Lartigan et Mon meilleur ami de Patrice Leconte.
Prête -moi ta main, sorti le 6 décembre, met en scène un Alain Chabbat qui veut faire croire à sa fammille qu'il va se marier. Dans le film, c'est Charlotte qui va jouer le rôle de la fausse fiancée.
De l'autre côté, rien de fondamentalement différent : Daniel Auteil va devoir se trouver un meilleur ami en dix jours. La meilleure solution est encore d'en trouver un faux : Dany Boon pour l'occasion.
Un grand sentiment de déjà vu...
Malencontreux hazard ou réel manque d'imagination du cinéma français ?
En tout cas, c'est mal tombé pour le film de Patrice Leconte qui sort le 20 décembre, juste après le film à succès d'Eric Lartigan. Mon meilleur ami va devoir miser sur ses acteurs célèbres : Daniel Auteuil et Dany Boon pour motiver le public.

13 décembre 2006

Gad et Audrey

Tout le monde a au moins entendu parler de Hors de prix, le film de Pierre Salvadori, présent dans les salles depuis le 13 décembre 2006.

              hors_de_prix

Le film réunit Audrey Tautou et Gad Elmaleh pour un duo de choc. Du "Fuis moi tu je te suis, suis moi je te fuis" saupoudré de quelques notions monétaires dans une sauce méditérranéenne.
Audrey Tautou joue le rôle d'une femme dont le "métier" est d'être la muse d'hommes riches. Elle se fait entretenir et utilise sans partimonie leur porte-monnaie. Jusqu'au soir où elle tombe par hazard, au bar d'un hôtel de luxe sur Gad Elmaleh, serveur, bagagiste de l'hôtel en question. Que cela ne tienne, Gad (Jean) la fait dormir dans la suite présidentielle et joue le client plein aux as. Pendant un an, plus rien, jusqu'au jour où ils se retrouvent. Mais on ne trompe pas une femme et encore moins Audrey Tautou (Irène) aussi facilement. La stratagème s'envole mais Gad est prêt à tout pour elle, à commencer par vider son compte. Ce qui ne manque pas.

De la manipulation pure et dure à l'attirance cachée en passant par la gêne, tout y est. Mais rien ne s'arrête, jusqu'à, bien sur, un certain moment : la fin. Un bon film pour réviser le nom des grands hôtels azuréens et bien sûr, pour rigoler...Et oui...Gad Elmaleh est là.

12 décembre 2006

La manie des dessins animés

Disney

         Blanche Neige et les Sept nains, Bambi, la Belle et la Bête, le Roi Lion…Il y a encore dix ans, tous ces dessins animés «cultes» sortaient avant les fêtes de Noël et il y en avait qu’un ou deux par an.
Aujourd’hui, chaque mois, les cinémas diffusent un festival de dessins animés ou films d’animation.
Cinq films de ce genre font leur sortie ce décembre. C’est pratiquement l’invasion !
Même s’ils sont plus élaborés techniquement, effets spéciaux et meilleurs détails des personnages, l’histoire n’en est pas pour autant plus originale et novatrice. Beaucoup d’entre eux ne sont que des adaptations de livres ou encore des concentrés de séries d’animation qui passent à la télévision.
Petit tour d’horizon avec les sorties de ce mois-ci.
Des dessins animés pour tous
        Mercredi 6 décembre fait place à deux animations. La première est Paprika du réalisateur japonais Satoshi Kon. C’est une adaptation du roman de science-fiction du même nom, écrit par le Japonais Yasutaka Tsutsui.
Le film se déroule dans le futur. Son histoire tourne autour d’une invention de la médecine à pénétrer les rêves. Une manière d’aller voir ce qu’il se passe du côté de la pensée et de l’inconscient. Mais il y a un problème : évidemment, sinon il n’y aurait pas de film. Le prototype de la machine est volé. Eviter une utilisation « obscure » de l’invention, c’est la mission des gentils !
         Le second film d’animation est « Happy feet », ou la manière de tirer profit de la « mode manchot ». Un dessin animé pensé avant « la Marche de l’Empereur », qui a profité du succès de cette dernière pour être mené à bien, selon son réalisateur.
Après Babe, le « super-cochon », il y a dix ans, George Miller créé Mumble, un pauvre manchot qui ne sait pas chanter, mais seulement faire des claquettes. Un scénario pas très innovant, il suffit de se rappeler du Vilain petit canard. Ce qui n’empêche en rien que ce film puisse être marrant et divertissant. Après tout, les gens n’en demandent pas plus…
Mais ces deux animations ne seront pas seules sur les grands écrans avant Noël.
          A commencer par le très attendu « Arthur et les Minimoys » de Luc Besson, qui sortira le 13 décembre. Un film d’animation qui mêle monde réel et royaume féerique.
Pour assurer la rentabilité du film, au budget de 65 millions d’euros, une grande promotion a été assurée. Pas un bus sans Arthur ou ses compagnons, même ORANGE met les personnages de l’animation dans ses affiches promotionnelles ! On ne pourra pas dire qu’on n’était pas au courant.
Avant les publicités, il y a notamment eu quatre livres pour familiariser les petits et plus grands à ce nouvel environnement (1). Un quatuor réussi, puisque que les volumes ont été vendus à plus d’un million d’exemplaires et traduit en trente-quatre langues.
          Deux animations pour enfants vont clore ce mois de décembre…animé.

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A partir du 20, Franklin « qui sait lacer ses chaussures » dans la série télé, et qui joue au ballon avec ses amis la taupe, le renard et l’escargot dans le livre, va se lancer dans une course au trésor au cinéma. La petite tortue va devoir retrouver un talisman pour sauver sa grand-mère malade. Le film est réalisé par Dominique Monféry et la bande française composée de chansons interprétées par Natasha Saint-Pierre.
Sortie le même jour de Piccolo, Saxo et Cie de Marco Villamizar.
Les personnages sont tous des instruments de musique, partis à la recherche des clés de Sol, de Fa et d’Ut, disparues. Le film reprend le disque d’André Popp, du même nom, qui date de 1956. C’est de ce disque que la bande originale sera faite.
           Un grand choix de dessins animés pour ces fêtes de Noël. Des productions qui ne tendent à devenir, malheureusement, que de purs produits commerciaux. Comme le reste : livres, disques etc. pourrait-on dire. Aujourd’hui, rien n’échappe à la logique de rentabilité. Que cela ne nous empêche pas pour autant de prendre du plaisir devant de bons films (dessins animés ou pas), assis confortablement dans nos fauteuils rouges.

(1) : Tome 1 : Arthur et les minimoys.
Tome 2 : Arthur et la cité interdite.
Tome 3 : La vengeance de Maltazard.
Toma 4 : Arthur et la guerre des deux mondes.

11 décembre 2006

"Chacun d'eux est son frère"

Le dernier livre de Jean-Bertrand Pontalis a été élu prix Médicis essais de l'année 2006. L'ouvrage, intitulé Frère du précédent est écrit en toute simplicité et humilité. Jean-Bertrand Pontalis est aussi l'auteur de quatorze autres ouvrages dont, entre autres, Vocabulaire de la psychanalyse (écrit avec Jean Laplanche), Après Freud , Entre le rêve et la douleur ou Le dormeur éveillé (2004).

                             Jean_Bertrand_Pontalis

Le livre commence : "Dans le dixième volume du Grand dictionnaire universel de Pierre Larousse qui en compte dix-sept apparaît à la lettre L mon arrière-grand-père paternel, Antonin. La notice qui lui est consacrée[...] est suivie d'une autre, plus brève : "Amédée, frère du précédent." Dans le Larousse du XX° siècle figure le nom de mon grand-père Germain. Il est suivi par Eugène avec la même mention : "Frère du précédent."
Ce qu'il explique ici, c'est que le frère du précédent, c'est celui qui n'est pas l'aîné (Amédée était le cadet d'Antonin et Eugène celui de Germain). Jean-Bertrand Pontalis, lui, est le petit frère de Jean-François. Maisfr_re_du_pr_c_dent ce livre, il l'a écrit, après sa mort, en souvenir de ce frère qui un jour lui a dit : "Tu sais, ce que j'espère, c'est que si un jour ton nom apparaît  dans un dictionnaire, j'y sois mentionné aussi comme frère du précédent". Cette phrase faisait donc de Jean-Bertrand l'aîné, pour une fois. Même si après les rapports des deux frères se sont largement détériorés, Jean-Bertrand a aujourd'hui le beau rôle, celui du vivant qui pardonne. "Comme on les aime, nos morts, alors qu'on avait tant à s'en plaindre quand ils étaient vivants".

Le thème de son livre c'est la fraternité. Autour d'exemple culte comme Abel et Caïn, les Mongolfier et bien d'autres, Jean-Bertrand Pontalis trace le portrait de frères qui se sont aimés, haïs ou ignorés.
Une relation fraternelle ne peut-elle être que compétition ? "Fondée sur une concurrence native"?
"Faut-il qu'un des deux frères triomphe sur l'autre? l'anéantisse, pour exister?" "C'est toujours l'affrontement des frères ennemis. Parfois on peut croire -espérer? redouter?- qu'il s'apaisera ou s'achèvera faute de combattants. Pas du tout, il reprend , plus intense." Jean-Bertrand va même jusqu'à dire qu'"il ne devrait pas y avoir de mère pour deux".

Frère du précédent ressemble peut-être plus à ces bouquins qu'on n'aime pas lire d'un coup ni lui donner l'exclusivité. On prend autant de plaisir à le diviser et le saccader.
Le mot de la fin, ça sera chapeau l'artiste, qui autant psychanalyste et philosophe qu'il soit, arrive à se faire lire avec autant de plaisir et de facilité.

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